[Trip Hop] ARCHIVE

Le premier album d'Archive est un riche mélange électronique de musique classique, hip-hop et parfois jazz pour obtenir au final un des meilleurs trip-hop des années 90. On retrouve à la voix Roya Arab (soeur de Leila) ainsi que le rappeur John Rosko pour accompagner le duo londonien Danny G et Darius Keller. Un morceau comme "Nothing Else" justifie à lui seul le devoir de posséder cet album. Mais il faut également compter sur "Darkroom", "Organ Song" ou "Old Artist" pour ne citer qu'eux. Londinium reste l'un des meilleurs albums trip-hop, à ranger entre Dummy de Portishead et Mezzanine de Massive Attack.

[Source : Trip-Hop.net]

Cet album aura été longtemps attendu par les fans du premier album : Londinum. Loin du très décevant deuxième album Take My Head, Archive a produit des morceaux moins pops et renoue avec un trip-hop intéressant. "Again", "Meon", "Fool" en sont les exemples. On regrette tout de même la chanteuse du premier album.

[Source : Trip-Hop.net]

Les histoires amoureuses du groupe Archive avec l'univers de Michel Vaillant ont donc finalement été déclinées en deux opus.
"Archive - Michel Vaillant" (sorti le 7 octobre 2003) est annoncé comme un album du groupe à part entière, inspiré par l'univers de la BD et des courses automobiles. En effet, on y retrouve une collection de titres complets et bien construits, avec des atmosphères similaires à celles du précédent album d'Archive "You all look the same to me", dans un style à nouveau proche de celui des Pink Floyd. Globalement un ensemble de très bonne facture, dont le single "Friend" - sympathique, mais un peu trop pop-accrocheur pour être totalement honnête - n'est que fort peu représentatif.
"Michel Vaillant by Archive" (sorti le 4 novembre 2003) est la bande originale du film proprement dite : les thèmes instrumentaux du film (identiques à ceux de l'album), ainsi que des interludes de sound design (bruits de moteurs, voitures faisant tours de circuits...)... Des "variations sur le même thème" surtout intéressantes pour les inconditionnels du groupe...

[Source : Trip-Hop.net]

Une fois encore, les avis vont être très partagés sur ce nouvel opus d'Archive. Il y aura toujours les inconditionnels fascinés par l'excellent "Londinium" - et qui n'ont jamais supporté que le groupe change ensuite de direction - pour répéter que le groupe n'a rien fait de bon depuis, et ceux-là penseront probablement que cet album là est encore pire que les autres...
Pourtant, les (nombreux) amateurs du 3ème album "You all look the same to me" ont toutes les chances d'apprécier aussi ce nouvel opus, qui tout en poussant un peu plus loin les investigations du groupe vers un son de plus en plus rock, continue à lorgner vers le psychédélisme des années 70 en appliquant des recettes déjà éprouvées sur les deux volumes précédents.
Volontairement noire, l'ambiance qui se dégage à l'écoute de l'album ne séduira sans doute pas dès la première écoute, mais se rélève à la longue assez prenante. On retrouve un titre épique de presque 10 minutes ("Waste", tout de même moins réussi que "Again") et plusieurs belles ballades tristes comme "Sleep" et "Conscience", mais aussi d'autres titres plus agressifs comme "Get Out" et "Pulse" sur lesquels la voix du chanteur Craig Walker s'avère (volontairement?) pénible.
Bref, rien de bien révolutionnaire sur ce nouvel album, qui avec "You all look the same to me" et "Michel Vaillant" cloture une trilogie très cohérente marquée (malheureusement diront certains) par l'empreinte de Craig Walker sur ces deux acolytes Darius Keeler et Danny Griffiths.

[Source : Trip-Hop.net]

Quelle surprise ! 8 mois après la sortie de " Noise ", Archive nous propose son premier album live des plus surprenant puisqu'il s'agit d'un Unplugged. Archive... version " débranché "... ceci semble aller à l'encontre de la philosophie musicale de ce groupe qui puise aujourd'hui toute l'originalité de ses compositions dans la fusion d'un son rock et d'une grande richesse de sons électroniques.

La tournée " Noise " fut une belle démonstration du nouveau gros son made in Archive ; prenant et puissant, se démarquant ainsi très sensiblement des ambiances passées. Un enregistrement live était réclamé et très attendu par les fans mais Archive en a décidé autrement.

Quand on pense Unplugged, on pense inévitablement à des interprétations épurées et simplifiées comparées aux versions originales. L'aventure " Unplugged " d'Archive ne dérogera pas à la règle. Les claviers font place aux pianos, les guitares électriques aux guitares acoustiques... seul un instrument reste malheureusement inchangé... la voix de Craig Walter ! Dans un tel climat acoustique, une adaptation vocale mesurée semble plus que nécessaire mais Craig persiste et signe et décide de continuer de jouer la carte de la voix criarde et assommante, étouffant dans la lignée tous les arrangements. Craig sait se faire entendre, aime se faire entendre et c'est d'autant plus frappant dans ce genre d'exercice musical.

Tournons-nous maintenant vers le reste de l'orchestre. L'absence de la nappe électrique habituelle nous laisse espérer des arrangements acoustiques touchants et peut être surprenants. Eh bien que les dernières lueurs d'espoir s'éteignent à jamais. Cette retranscription acoustique ne tire même pas profit de l'originalité qu'occasionne généralement les interprétations Unplugged. Notre déception est néanmoins atténuée grâce à deux reprises : " Game of pool " de Santa Cruz et " Girlfriend in a coma " de The Smith.

Le rideau tombe. Quel drôle de résultat tout de même ! Certains aimeront, c'est sûr, mais les puristes rencontreront certainement de grosses difficultés pour apprécier cette oeuvre.

[Source : Trip-Hop.net]

Après sa dernière trilogie (Michel Vaillant, Noise et sa version unplugged) nous n'attendions plus grand chose d'Archive... Certes Darius et Danny sont une des sources de discussion éternelles de notre forum (" c'est du trip-hop ? depuis Londinium franchement ça n'a rien à voir ! non ? ") mais l'aventure Archive nous paraissait - à tous - une descente progressive pour laquelle Noise semblait être l'opus le plus noir et le plus pessimiste. En gros : la fin.

Tout a changé le jour où l'on a entendu une superbe boucle digitale-rock sur une pub Meetic... Une ligne d'orgue dramatique, une nappe lancinante parsemée de larsen, une pulsion dramatique progressive... "Lights', titre éponyme de cet album à moitié providentiel, caressait nos oreilles avec une tendresse libératrice, à l'image du titre "Again' de l'album "You All Look The Same To Me'. La publicité, simple teasing de ce titre colossal (19 minutes !) ne cachait aucun iceberg trompeur pour ce nouvel album. Ou presque.

La grande nouveauté - applaudie par notre rédaction - c'est la sortie de Craig Walker. C'est évidemment triste pour lui, mais son pénible pessimisme et ses plaintes ont laissé une place pour 2 nouvelles recrues bien plus énergiques : l'ami de longue date David Penney et le jeune Pollard Berrier, débarqué du collectif allemand Bauchklang.

Au bilan, sur 11 titres, 4 sont véritablement plus proches des sonorités trip-hop / downtempo des débuts du groupe : "Fold', apparenté sans honte à un combo piano-voix à la Coldplay enrichi de sons digitaux puissants, "I Will Fade Away' portée par la fidèle Maria Q, "Lights' et "HeadLights', portés par Pollard, à l'aise à la fois dans un registre rock progressif Pink Floydien et dans une dimension cinématique et orchestrale oscillant entre Massive Attack et Craig Armstrong...

"Lights', bien que le groupe le démente, porte un nom qui rouvre la voie d'Archive vers des cieux plus positifs, plus mélodieux, toujours plus proches du rock que du trip-hop... Mais ils sont les premiers à le dire : Londinium était " leur version de la perfection ", pourquoi vouloir refaire la même chose ?

[Source : Trip-Hop.net]