[Fusion] FREEDOM FOR KING KONG

Les jours passent mais ça ne compte pas …
J’ai tant de mal à vivre, ivre
De ce parfum si différent du tiens
Pire, j’ai compté chaque minute qui me retient à lui
comme si j’étais ma propre prisonnière
ça fait bientôt 1 an qu’il m’a sauvé de toi
Souvent je me demande où j’en serai pour toi
Souvent je me demande ce que tu fais, où tu es, qui tu aimes…
Sors de mes pensées
J’ai changé d’adresse , de numéro merci
J’ai balancé tes lettres et des défauts même si
J’ai fait semblant d’avoir trouvé la force
Je garde au plus profond de moi tout ce que tu m’as aimé

J’essaye de t’oublier avec un autre
Le temps ne semble pas gommer les fautes
J’essaye mais rien n’y fait je ne peux pas, je ne veux pas ,
je n’y arrive pas, je ne l’aime pas comme toi

J’essaye de me soigner avec un autre qui tente en vain de racheter tes fautes
Il semble si parfait mais rien n’y fait ….
Je ne peux pas je ne l’aime pas comme toi

Lui, il a tenté de me consoler même si il n’a pas tes mots ni ton passé
C’est vrai mais il n’a pas ton goût pour la fête,
pour la nuit pour les autres pour tout ce que je…
Il a séché toutes les larmes, tu sais
Il a ramassé les pots cassés et il a régler tout et réveiller tes…
Tout ce que tu m’a laissé
Il m’aime comme un fou et me connait par coeur,
Il me dit je t’aime parfois durant des heures
Mais il ne sent pas ton odeur
Pourquoi je te respire dans ses bras
Sors de mes pensées

Je ne l’aime pas comme toi
Dis moi seulement pourquoi?
Tu me restes comme ça…
Je veux t’oublier
Reprend tes rêves et disparait
Car je veux l’aimer comme toi…

J’accuse le silence d'or dans sa splendeur,
Car il préserve par doute le peu d’honneur,
Qu’il reste à ces huns, pitoyables héros,
Se targuant d’être les grands maîtres du troupeau.

J’accuse le bruit de toujours vouloir courir,
Sans relâche, dans le sens hasardeux du vent.
Nourrissant ainsi la laideur des ouï-dire,
Enflammant les sentiments les plus écoeurants.

J’accuse le bien de ne pas choisir de camp,
Etant même trop souvent l’apôtre du mal.
On peut se demander s'ils ne sont pas amants,
Se jouant de tout dans un vaste dédale.

J’accuse la morale d’être une vile chouette,
Aux reliques nostalgiques d’un fier passé,
Toujours prête à bannir sans pudeur la bête
Qu’elle est, qu’elle sera, et qu’elle a toujours été.

J'accuse tout ce qui peut nous...
Aliéner, aliéner, aliéner. x4

J’accuse aussi la mansuétude médiatique
De changer la charité en cathodique.
Quand la saison des laissés-pour-compte venue
On porte pour l’occasion l’audience aux nues.

J’accuse la société d’être fille de joie.
Bien loin de moi vouloir offenser ces dames
Mais elle répond aussi à la même loi,
Malheureux qui ne possède nul sésame.

Aliéné, aliéné, aliéné...

J’accuse les races de ne pas exister,
Excepté dans l’esprit torturé de certains,
Qui pour expier leur illustre médiocrité,
Jugent sans vergogne inférieur leur prochain.

J’accuse l’ingérence qui prône l’ordre,
Et sème la graine violente du chaos;
De ne ressembler qu’à une vulgaire horde,
Animée par un obscur dessein de corbeau.

J’accuse dieu d’avoir élu domicile
Dans l’esprit tourmenté de quelques débiles,
Aux néfastes aspirations meurtrières,
Prêchant la mort comme ultime lumière.

J’accuse la mort d’être l’ultime phobie.
Elle n’est que le fruit de vastes spéculations,
Où se cultivent les pires supercheries,
Entraînant l’hégémonie des superstitions.

Aliéné, aliéné, aliéné...
Aliéné, aliened, aliéné...

Ô miroir mon beau miroir, dis-moi ce qui c'est passé.
Je ne vois à mon égard, que de sombres pensées.
Mon reflet s'en est allé, arpenter le trottoir,
comme ces fleurs fanées, qu'accostent les badauds le soir.

Est-ce dans les yeux des autres, qu'opère la métamorphose?
Ou est-ce dans les miens, qu'il n'y a plus grand chose?
Suis-je devenu un spectre, une vulgaire ombre de couloir?
Peut-être bien un insecte, voire pire un chat noir.

Amour propre, sentiment sale.

Tu étais mon second souffle, mon intarissable source,
une lumière dans la nuit, qui éclaire ma vie.
Maintenant tu es parti ne me reste que le souvenir
d'un amour enfui.
{x2}

Je tends pourtant la main, geste de courager de désespoir.
Ca en effraie certains, d'autres font mine de ne pas me voir.
S'il est un paradis pour les cafards, les cancres là(s),
Je pense j'y suis ici, je pense qu'il est ici bas...Ici bas!!!

{au Refrain}

Ô miroir mon beau miroir, sur mon passé je tire un trait,
Trépassé de ton côté, briller enfin dans le noir.

Les mots dits, ceux que l’on se jette à la figure, acérés comme des couteaux
Ils provoquent des blessures ne se refermant qu’au tombeau.
Des mots dés, qu’on a trop lancés, dont les faces sont usées,
Passés de mains en mains, ils courent vers leur déclin.
Les mots roses, parfois somptueux, flamands, tantôt chauve souris,
Réelle mélancolie ou amour ardent?
Les moniteurs tapés à la pelle sur nos beaux écrans.
Preuve d’une humanité virtuelle en manque de sentiments.

Qu’ils soient gros qu’ils soient petits, qu’on les mange ou qu’on les crie,
Le dernier tout le monde veut l’avoir, celui de la fin nous laisse y croire. x2

Les mots heure, démarrant au quart de tour,
Crié à pleine gorge, quand la colère nous forge,
Expression de haine et d’amour.
Les mots d’est, à peine prononcés,
De peur de laisser paraître une quelconque vanité,
Eloignée de notre être.
Les mauviettes, reflet de la peur qui nous entache,
Faisant de nous des lâches incapables d’ouvrir nos cœurs.
Les mots arts, dont le génie n’a d’égal que la folie musicale,
Ou la virtuosité d’une oreille coupée.

Les moqueurs, fils de l’ironie, ils appuient où ça fait mal,
Par méchanceté ou jalousie, contre eux pas de gilet verbal.
Les monotones, qu’on a trop entendus pour les croire,
Ils ont perdu la vertu de redonner l’espoir.
Les moralistes, garants de bonnes conduites, ils forment des préjugés
Dont il est dur ensuite de se débarrasser.
Des mohicans, les derniers que l’ on prononce
Lorsque la vie renonce à nous accompagner
Vers d’autres félicités.

Des mots, des mots, des mots...
Words, words, words...

Par une belle nuit étoilée, ils sont venus me chercher.
M’arrachant de force à tes bras, moi qui ne connaissais que ça.
J’ai reçu en gage d amis, des balles et un vieux fusil.
Avec ordre d’en prendre soin, ma vie valait bien moins que lui.

Enfance sold out, enfant soldat,
Enfance sold out, enfant soldat.

La peur de moi s’est emparée, pour ne jamais plus me lâcher.
De mon âme je ne peux faire état, c’est une loi chez les enfants soldats.
Des horreurs j’en ai commis, pléthores de mauvaises actions.
Mais autour de moi des ennemis, partisans de la loi du talion.

Je dégaine mon âme à feu, pour faire couler le sang.
Ici il n’y a qu’un seul jeu, voir l’aube de ses quinze ans.
Si un jour je succombe, qu’on marque en lettres dorées,
Sur ce qui me servira de tombe, ci-gît l’innocence retrouvée.

Sodocratie : régime politique ou la souveraineté est exécrée par le peuple.

Sodocratie in da raie des fesses, sodocratie in da raie, in da raie.

Si Panurge était vivant, il serait des plus contents.
C'est par dizaines de millions, qu'il comptabiliserait ses moutons,
sautant à pieds joints dans le jardin de l'ignorance.
Peu de progrès pour beaucoup de décadences,
promettant de manière inhérente, bon nombre de lendemains qui déchantent.
Plus personne ne gronde, est-ce la mort de la fronde?
Mourir pour ses idées n'est plus d'actualité,
même de mort lente, à l'évidence c'est un fait.

Sodocratie in da raie des fesses, sodocratie in da raie, in da raie.

On ne mâche plus, on ingurgite une bouillie démocratiques,
leur servant sur un plateau des aspirations sodocratiques,
Marianne la belle somnole le nez dans le formol,
saoulée par des décades de belles paroles.
Il lui faut, pour qu'elle se réveille, une élévation présidentielle,
un 21 Avril où il a fait comme en Novembre,
où le pire attendait dans l'anti-chambre,
mais le pire reste à venir, comme le dit l'expression pince sans rire.

Sodocratie in da raie des fesses, sodocratie in da raie, in da raie.

Quand je pense à tous ces gens pour qui la faim est un combat permanent,
Ceux pour qui la révolte est synonyme de bain de sang,
où il n'est de droit que celui de fermer sa gueule,
en échange de quelques miettes de liberté individuelle,
alors qu'ici on déguise l'idée en opinion,
on sonde la forme plutôt que le con...traire,
m'eût étonné, mais au moins on aurait pu faire front,
ce jour là, qui nous a tous glacé le sang.

Sodocratie : régime politique ou la souveraineté est exécrée par le peuple.

Sodocratie in da raie des fesses, sodocratie in da raie, in da raie.